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KARUKERA

« L’île aux belles eaux », en amérindien.
C’est en Guadeloupe que la puissance de la nature s’est révélée à mes yeux. Sur ce petit caillou entre l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes, j’ai vécu des tremblements de terre, des cyclones et l’éruption volcanique d’une île voisine. La nature y est luxuriante, voire envahissante.. Je me suis sentie toute petite, vulnérable...

À cette démesure s’oppose la petite pollution que chaque être humain produit, mais multipliée par 8 milliards, les conséquences deviennent monumentales. L'humanité est alors menacée, mais pas la terre.

En Guadeloupe, on peut voir beaucoup de véhicules et de maisons abandonnées, de déchèteries sauvages, ajoutons à cela la terrible affaire du Chlordécone.

J’ai voulu montrer le regard des enfants sur cette terre que l’on abandonne, que l’on saccage.

J’ai cherché des lieux à l’abandon ou souillés par l’humain adulte, placé des enfants, encore impuissants, témoins de ce gâchis.

« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »

Antoine de Saint-Exupéry

© 2025 par Marjorie Ray. Créé avec Wix.com

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